Les aveux
Les grands orages, de venir à moiJ'ai là dans mes poings, la force de vivreEt le filet du temps, ce n'est que l'ombre qui passeEt voilà le présent que je regarde en faceJ'ai en moi la vie, j'ai en moi le feuJ'ai en moi la tempête de celui qui veutJ'ai en moi la vie, j'ai en moi le feuJ'ai en moi la tempête , si je sais qu'on est deuxJe suis l'eau qui dort, et le roseau qui plieJ'ai le calme tranquille de la douceur des nuitsJ'ai la patience immense et le fil du passéEt j'ai les mains tendues pour prendre et pour donner