Les Larmes de Septembre
Dans les rues de la Cité Glacière
Démaquillée par le vent d'hiver
Toute seule
Sans ma boussole
Perdue comme tant d’autres figurants
Dans cette ville de film en noir et blanc
J’étais paralysée
La pluie m'a réveillée
Ne me dis rien, il faut se taire
Les mots d’amour gèlent en hiver
Il n’y a rien à dire
Il n’y a rien à comprendre
Quand vient la lumière de septembre
Il faut s’aimer sans plus attendre
Et s’aimer au moins
Jusqu’au début de l’été qui vient
Dans la ville inondée par le bruit
Seule au monde je m’étais évanouie
Tes larmes
M’ont réveillée
Je m’y
Suis retrouvée
Ne me dis rien, il faut se taire
Les mots d’amour gèlent en hiver
Il n’y a rien à dire
Il n’y a rien à comprendre
Quand vient la lumière de septembre
Il faut s’aimer sans plus attendre
Et s’aimer au moins
Jusqu’au début de l’été qui vient
Ne me dis rien, il faut se taire
Les mots d’amour gèlent en hiver
Il n’y a rien à dire
Il n’y a rien à comprendre
Quand vient la lumière de septembre
Il faut s’aimer sans plus attendre
Et s’aimer au moins
Jusqu’au début de la fin
Quand vient la lumière de septembre
Qui donne aux choses un goût de cendre
Ferme les paupières
Et surtout ne dis rien
J'effacerai l’univers pour toi
Il fait si froid ne t’en va pas
Et buvons encore
Une fois les larmes de Septembre