En 1925
En dix-neuf cent vingt cinq, c'qu’on était arriéré
Peut-on imaginer qu’y avait pas la télé
Le soir quand ils dînaient, les couples se parlaient…
Tout comm' des amoureux, oh ! les malheureux !
En dix-neuf cent vingt cinq, y’avait pas d'transistors
Et pas de hit parade, c’est plus bien triste encor'
Fallait choisir soi-même la chanson qu’on aimait
Ah, mon dieu, quel boulot ! Vive le progrès !
Les hommes avaient des coiffures gomineés
Raie au milieu ou bien sur le côté
On pouvait pas s’tromper, c’étaient des hommes
Y’avait pas dе suspens en somme
Et quand aux fеmmes qu’étaient toutes jolies
Aussi jolies faut bien l'dire qu’aujourd’hui
Mais excentriques, voyantes, ah ! Quelle allure !
Tout ça a changé bien sûr
En dix-neuf cent vingt cinq, les gens quelle misère !
Payaient tous les trois mois des p’tits loyers pas chers
Ils ignoraient la joie d’acheter en vingt ans
Un quatorzième sur cour Résidence Bellecour
En dix-neuf cent vingt cinq, y’avait pas le week-end
Y’avait pas la voiture pour que les gens s’détendent
On pouvait pas partir et respirer l’air pur
Tout en risquant la mort sur l’autoroute Nord !
En dix-neuf cent vingt cinq, regardez les photos
Les hommes, comme chapeau portaient des canotiers
Faut-il vous expliquer c'qu’était un canotier ?
Ah ! non, vous allez m'charier ! J'vous tir' mon chapeau !
Presto !