La fenêtre
À ta fenêtre mignonne
Les jeunes pousses odoriférantes
Tu sais que le monde t'ignore
Mais tu t'en fiches
Le spectacle te laisse indifférente
Fade comédie
Mais tu t'en fiches
Tu es sombre et belle me dis-je
Comme dix meuj de shit, petite
Tu as le trait de l'interdit
L'interdit
Depuis ta fenêtre
Le monde est monotone
Passe vite le temps qui n'est pas
Passe vite le temps qui n'est pas
Coutumier
Ourlés de bleu, tes yeux
Ont la noirceur et la brillance
Des dessins mystérieux
La beauté scandaleuse de la violence
J'ai beau hurlé hors les murs de ta cité
Tu ne vois qu'une forteresse dans le miroir
Où les enfants se reconnaissent
Où les enfants se reconnaissent
Où les enfants se reconnaissent
Là derrière la fenêtre, glisse-toi
Depuis ta fenêtre
Le monde est monotone
Passe vite le temps qui n'est pas
Passe vite le temps qui n'est pas
Coutumier
C'est le parfum de l'outrage
Que tu portes à ton cou
Comme un bijou
C'est le parfum de l'outrage
Que tu portes à ton cou
Comme un bijou
C'est le parfum de l'outrage
Que tu portes à ton cou
Comme un bijou
C'est le parfum de l'outrage
Interdit
Être ici et maintenant
Ni progrès, ni regret
Laissons ici, ici, ici
Les genres de rêves éveillés qu l'on fait
Et pour toi et ces arbres
De quoi dormir debout, debout et triomphant
Comme des bâtiments
Comme des bâtiments
Triomphants
Triomphants
Triomphants
Triomphants