Chant de la pitié
Dans les champs de Bethléem, une pierre
Se dresse solitaire, antique tombe
Mais dès que minuit sonne, on voit
Une Beauté quitter sa demeure souterraine
Pour venir sur la terre
Là voilà qui chemine silencieuse
Vers le Jourdain. Là voilà qui silencieusement
Contemple les ondes sacrées
Une larme tombe alors de son oeil pur
Dans les ondes paisibles du fleuve
Et doucement les larmes s'écoulent
L'une après l'autre, tombent dans le Jourdain
Emportées entrainées
Par le mystère des eaux