Larmes d'or
J'ai eu beau m'asseoir,
Pour tout contempler,
J'ai regardé l'eau couler,
Peut-être, pouvait-elle m'éclairer
Mais j'n'ai pas tout saisi du dessin, aux contours indécis, brille, entre fantasmes et vérités,
Les foules en voix qu'on exister, ce que j'aimerai contre ce que je sais,
Le monde tel que je le rêve, et celui tel qu'il est.
Emmène moi au paradis!
Et de mes rêves n'en garde rien!
Celui que le vent me fait vivre
Au fil de l'eau, avec les miens
Emmène moi au paradis!
Et de mes rêves n'en garde rien!
Celui que le ciel me fait vivre
Au fil du temps, avec les miens.
J'aurai vu passer des journées
Le nez en l'air, l'air alarmé,
À chercher quelle était ma place dans la mêlée, pour quel rôle et avec quelle carte à jouer
M'avait-on dessiné?
M'avait-on destiné?
Mais je me suis laissé aller,laissant le sort en décider
Comme un bâton serait lancé dans le lit d'un torrent énervé,condamné à prendre l'eau pour avancer, mais certain d'arriver.
A la faveur d'un jour de pluie,
Le soir où tous les vœux s'exaucent,
Quand la lueur d'une courte nuit,
Viendra illuminer la fosse, alors,
J'irai verser sur ce décor, défile hanta mes yeux usés,
Rivière d'argent et larmes d'or
Pour le cicatriser!