YEYO

Suis-moi si tu m’aimes, j’attends rien pour l’histoire, tant mieux si tu m’aides, tout miser sur
l’espoir, pour eux ça fait peur, maquiller les déboires, foulard sur le coeur.
Jeunesse dans le déni fort, on a tout à perdre, j’vois la grosseur de l’enveloppe, j’verrais si
ça paye, le bonheur dans la frénésie, dit moi c’qui nous freine, le business à travers la mort,
l’argent qui nous saigne.
On possède rien on loue, yè, que dépenser nos sous, yè, j’pris pour la santé d’tous mes
reufs, tous les miens, réussir est fait d’beaucoup d’erreurs, beaucoup d’coup de main, voir le
lendemain, yè.

Ça fait longtemps qu’je les baises dans ma tête, j’pense à l’argent, mon reflet dans l’assiette,
j’me refais, j’prends ma part, et je donne, vie est belle, vie est courte, vie est bonne.
Ça fait longtemps qu’je les baises dans ma tête, j’pense à l’argent, mon reflet dans l’assiette,
j’me refais, j’prends ma part, et je donne, vie est belle, vie est courte, vie est bonne.

J’reprends c’qu’ils nous prennent, l’humain devient faible, on domine ceux qui nous
craignent, on veut comprendre le grand tout, les doigts sur une clope, on aime tout c’qui
nous détruit, j’vois qu’on nie en bloc *BLOC BLOC BLOC BLOC*.
Prêt à tout pour le règne, on aimerait tout avoir sans savoir tout c’que l’on perdrait, l’argent,
le cash, la moula, j’y pense toujours tôt ou tard, on espère brasser plus, on fabule sur
c’qu’on gagnerait, sur tout c’qu’on gagnerait.
Pourquoi l’attente ne fait que décevoir, pourquoi j’aime moins donner que recevoir *CASH
CASH CASH*, pourquoi l’humain à grand besoin des autres, pourquoi l’humain à grand
besoin d’se voir.
Pourquoi on s’empêche de rêver plus grand, pourquoi tout c’qu’on veut tout d’suite met du
temps, pourquoi j’refuse les frissons sur ma peau, pourquoi j’sais c’qu’elle ressens sans dire
un mot.

Ça fait longtemps qu’je les baises dans ma tête, j’pense à l’argent, mon reflet dans l’assiette,
j’me refais, j’prends ma part, et je donne, vie est belle, vie est courte, vie est bonne.
Ça fait longtemps qu’je les baises dans ma tête, j’pense à l’argent, mon reflet dans l’assiette,
j’me refais, j’prends ma part, et je donne, vie est belle, vie est courte, vie est bonne.

Ça vend la yeyo, vend l’caramelo, pour s’faire du seillo, triste est la mélo, soldat en treillis,
lascars en Fendi, j’fais l’tour du pays, au revoir ma chérie.
Ça vend la yeyo, vend l’caramelo, pour s’faire du seillo, triste est la mélo, soldat en treillis,
lascars en Fendi, j’fais l’tour du pays, au revoir ma chérie.

Ils ont l’mauvais oeil, j’suis comme Medusa, plus rien sur la feuille, le rap me tuera, plus frais
que le physio, fait pas l’émirat, l’espoir suffira, le temps le dira.
Le prix de l’addition peut se lire sur le visage, payer, se faire sucer l’oseille a prit l’avantage,
la police est armés pour un monde plus inégal, pouvoir n’a pas d’saison, n’a pas de glande
pinéale.
Yehe, j’ai pas les thunes pour nuit au Radisson, son cul sur moi mes pulsions s’additionnent,
j’essai de vivre seulement comme bon me semble, challah le rap ça paye faut
qu’j’démissione.
Fait pas de manières, dit moi à quoi ça sert, surveilles tes arrières, j’lui ouvres les ssecui,
j’rentre par la chatière, je vends des squedi, j’suis dans les affaires.

Ça vend la yeyo, vend l’caramelo, pour s’faire du seillo, triste est la mélo, soldat en treillis,
lascars en Fendi, j’fais l’tour du pays, au revoir ma chérie, yehe.
Ça vend la yeyo, vend l’caramelo, pour s’faire du seillo, triste est la mélo, soldat en treillis,
lascars en Fendi, j’fais l’tour du pays, au revoir ma chérie, yehe.