J’en veux plus

(Yao ft. Emmanuelle Auger)

On dit d'elle, qu'elle a tout devant elle pour réussir,
beauté, look, un sourire au naturel
Au réel, en public elle savait rire. Loin des projecteurs, qu'apparait son allure frêle
Si j'estime qu'elle avait mal, son estime d'elle-même était son mal
Fille de paternel, au rapport ambigu, alors elle quête constamment l'approbation d'un regard mâle
Plutôt rusée comme fille, de son charme elle,
joue la demoiselle au ton pudique, qu'on embobine
Et si pour elle, tous s'affairent et s'attèlent, à vouloir d'elle
elle, préfère le rôle de concubine
Elle aime plaire, au risque de faire parler d'elle, comme une fille vulgaire
ses atouts et son temps sont monnayables, tributaire, de ta côte et d'la bonté de ton compte bancaire

J'en veux plus, mais l'amour j'y crois toujours encore
J'en veux plus, mais les hommes, galants, existent-ils encore?

Dépressive,
son besoin d'attention, au départ, plutôt banal
dorénavant, est un défaut viscéral
à présent qu'elle vit une dépendance affective,
A priori
Tout va bien, dit-elle
mais qui admettrait, une crise existentielle
La perte des regards incitatifs,
la pousse à dire oui, à des hommes souvent nuls et abusifs
Mais reste que, souvent dans sa tête se
faufile l'envie d'une histoire d'amour romanesque
l'erreur tactique est telle que, volage elle sait qu’elle-
même, dans sa nature, ne saurait rester fidèle
À pervertir ses valeurs,
L'amour dans son cas, a sa devise et son heure
Au plus offrant, elle professe ses honneurs
Fidèle à elle même, à la mode et au leurre

J'en veux plus, mais l'amour j'y crois toujours encore
J'en veux plus, mais les hommes, galants, existent-ils encore?

J'y crois, l'amour, toujours encore.

(3x) J'en veux plus, mais l'amour j'y crois toujours encore
J'en veux plus, mais les hommes, galants, existent-ils encore?