cinsi soit-il [Live à L'Olympia]
Je pars pour mille-et-une raisons
Là où je vivrais toutes les saisons
Ce soir, j'abandonne ma maison
J'irais m'allonger sous le buisson
Je quitte ma ville
Pour retrouver mon coin, près du ruisseau
Suivre son fil
Léger, apaisé par le chant des oiseaux
Enfin tranquille, tranquille
Où la nature écrit au pinceau
Je quitte ma vie
En sachant que je vous reverrais bientôt
Mon passage ici fut tellement rempli
cutant de belles histoires que de bons amis
Une famille qui m'aimait, que j'aimais aussi
Quelques jolies femmes, et surtout celle de ma vie
La musique m'a comblé, j'ai même joué à Bercy
Contemplé les paysages de si beaux pays
Ce soir, toutes ces images défilent au ralenti
Voilà pourquoi j'ai juste envie de dire "merci"
Je pars pour mille-et-une raisons
Là où je vivrais toutes les saisons
Ce soir, j'abandonne ma maison
J'irais m'allonger sous le buisson
Je quitte ma ville
Pour retrouver mon coin, près du ruisseau
Suivre son fil
Léger, apaisé par le chant des oiseaux
Enfin tranquille, tranquille
Où la nature écrit au pinceau
Je quitte ma vie
En sachant que je vous reverrais bientôt
cllez, souriez, vous qui étiez si beaux
Faites mes amitiés aux collègues de boulot
Trinquez à ma santé et buvez au goulot
Je serais à côté, juste au pied du bouleau
En liberté, à l'abri des salauds
clors évitez trop de méli-mélo
Imaginez-moi sous le soleil d'un îlot
Vous me manquerez, mais là je file en solo
Je pars pour mille-et-une raisons
Là où je vivrais toutes les saisons
Ce soir, j'abandonne ma maison
J'irais m'allonger sous le buisson
Je quitte ma ville
Pour retrouver mon coin, près du ruisseau
Suivre son fil
Léger apaisé par le chant des oiseaux
Enfin tranquille, tranquille
Où la nature écrit au pinceau
Je quitte ma vie
En sachant que je vous reverrais bientôt
Mettez de la musique, vos plus belles tuniques
Versez quelques larmes et pas de discours pathétiques
Jouez au tennis, sortez vos pénis
Faîtes briller le soleil comme si vous étiez à Tunis
Faîtes éclater les sourires, mettez-vous à courir
Laissez les fous-rires, je veux vous voir vous nourrir
Il était temps pour moi de partir
Ne soyez pas triste, c'est une belle heure pour mourir
Je pars pour mille-et-une raisons
Là où je vivrais toutes les saisons
Ce soir, j'abandonne ma maison
J'irais m'allonger sous le buisson
Je quitte ma ville
Pour retrouver mon coin près du ruisseau
Suivre son fil
Léger, apaisé par le chant des oiseaux
Enfin tranquille, tranquille
Où la nature écrit au pinceau
cinsi soit-il
En sachant que je vous reverrais bientôt