La gare de Bayonne
Mes mains sortant des jupesDes copines de la ZupN'avaient pour toute scienceAlors? que l'impatienceMadame,Madame,Madame,Vous m'aviez mis le cœur en flammesMadame,Madame,Madame,Vous m'aviez mis l'amour dans l'âmeAmour de quelques joursOui mais premier amourLe corps d'une femme nuePaysage inconnuMais là,Mon cœur,MadameSous le soleil d'automneDéconneJe vois,je lis,MadameDans un journal gare deBayonne ...Claudine,GéraldineEt BenoîtEt François,Ont laDouleur ...Son pèreEt sa mèreSes sœursEt ses frèresOnt laDouleur ...Un été en sommeilUn ange qui me toucheLe soleil qui se coucheOrange sur votre boucheEt laFenêtreOuverteSur votre beauté découverteMadame,Madame,Madame,Et pour quelques instantsMa femme"Claudine,GéraldineEt BenoîtEt FrançoisOnt laDouleur...Son pèreEt sa mèreSes sœursEt ses frèresOnt laDouleurDans la gare de BayonneA travers la verrièreCe soir le soleil donneCette lumière légère...Les gensQui courentQui passentQui fredonnent, qui se téléphonent......Le tempsL'amourL'espaceUn soir d'automneGare deBayonne ...