Les marées
Dans le labyrinthe
Sous les conifères
Les voix entremêlées
Soûlées à l’absinthe
Dans l’été d’hier
Les mots entrecoupés
Et la guillotine pleure
Sa larme tranchante
Éteint le son du fleuve
Et me hante
Les marées me montent
Contre l’île et la pluie
Les marées me montrent
Comment vivre la nuit
J’ai passé l’hiver
À battre le rien
Mais elle est plus forte
L’astre est un pervers
Le décompte lunaire
Achève et m’emporte
Et la guillotine pleure
Sa larme tranchante
Éteint le son du fleuve
Et me hante
Les marées me montent
Contre l’île et la pluie
Les marées me montrent
Comment vivre la nuit
Comment vivre l’ennui