فيفر [Original]

Au rythme de Schubert, qui joue sa valse triste
Aux grands éclats de Piaf et d’accordéonistes
Tu fais rêver Schumann, se balader Chopin
Tu me rends mélomane, me remplis de chagrin
C’est pourtant Mendelssohn qui chante le printemps
Comme ces grands mots qui sonnent en disant prends ton temps
C’est une lettre à Elise, un grand rêve d’amour
Loin de moi la maîtrise, je veux vivre toujours

Vivre
Vivre sans aimer, comme mourir sans crainte
Vivre
Vivre sans crever, comme rêver sans complainte

Quand les larmes du ciel entrouvriront mes yeux
Quand la chaleur du miel stoppera ce grand jeu
Tu verras bien ma belle qu’elle est faite pour deux
Cette vie si tragique quand on est amoureux
Je me sens si fragile si léger et si frêle
Que tes propos me blessent, me mitraillent, me flagellent
Je ne contrôle rien, tu écris ce poème
Je ne peux pas t’aimer sans vivre mes je t’aime

Vivre
Vivre sans aimer, comme mourir sans crainte
Vivre
Vivre sans crever, comme rêver sans complainte

Comme la douleur de dire qu’on est mieux séparés
Comme la sagesse d’écrire qu’on a bien fait d’aimer
Comme la chaleur de croire qu’on pourra tout garder
Je vis sans perdre espoir, de pouvoir m’enflammer
Garde-moi avec toi, conduis-moi sur ta route
Guide-moi mon amour, fais-moi perdre mes doutes
Pour comprendre un beau jour, la justesse et l’espoir
Qu’en vivant certains soirs j’espérais te revoir

Et vivre
Vivre sans aimer, comme mourir sans crainte
Vivre
Vivre sans crever, comme rêver sans complainte