Les murs me plaquent
Les murs me plaquent Les murs me plaquent, blanc cassé— DésosséAspérités se désagrègent sous mes doigts —démangés ?
En sable fin… Pourtour incertainÇa sent le renfermé ; mes pensées se crispent
Sur les murs écrans, mes peurs se plaquent, mon corps s’applique à se quitter
Joli feu folie de mon intérieur désaffecté, désaffecté Quelques mots de placent, s’ordonnent ; une liste s’ébauche : Placide, Abécédaire Bréviaire Bestiaire, Ecorché sinistré Catimini tapinoisBobinette chevillette cherra Rouge papiers« De deux choses, l’une », faribole caracole en escargole rigole un peu en foutrolles
y a pas de lézard sur cette planète
De l’autre côté, des cris, des chocs diffusent jusqu’iciBruissant mon âme par ses propres fissuresTouillant mon raisonnement jusque dans ses racines. Les mots se cassentL’enragé d’à côté me retient ici— pas d’issue, sinon dedans :
Saut sans filet dans l’abîme intérieure“Méfie-toi” qu’il m’avait dit, prédit, prévenu, ça, je l’étais.
Maintenant, c’est foutu ; les baffes perdues se sont retrouvéesJe file droit, je rase mes murs, j’aime quand ça glisse, j’arrondis les angles, fuis les coins, j’inspecte les rainures ; tiens ! Ya du pain sous le plancher...Mes mains s’affairent, mes idées s’enferment
Je m’affirme en spécialiste de la surface,
Et dedans, Ma liste s’efface.
Descriptif dionysien. Correspondance interne avec moi : zéro pointé ; resplendis masse terrestre ; enracine les tuyaux de feu ; les dom et tom, les d’hommes et les tomes, les femmes se programment en cascade de mots épars, répartis en casseroles ; y’a référendum de l’homme-barbaque