Snooze

Snooze, Snooze, Snooze, Snooze, Snooze
Merde, c'est déjà l'heure
Scuze, Scuze, Scuze, Scuze, Scuze, Scuze
J'ai du retard c'est le rush-hour
C'est pour le Flouze, Flouze, Flouze, Flouze, Flouze
Pour quoi d'autre crois-tu que je suis là ?
Snif', Snif', Snif', Snif', Snif', Snif'
Tu croyais que c'était pour toi ?
Le bout est dur, raison de plus pour que je me ronge les ongles
Démesures sur démesure, dans le futur, je vais devoir rendre des comptes
Quand je crois que j'ai fait le plus dur, à peine a commencé le décompte
Moi aussi, j'veux des peintures et des sculptures à ranger les combles
Avant de prendre l'escalier, j'glisse la roulée sur l'oreille, mec
Les travaux durent, sinon bien sûr, que j'aurais pris l'ascenseur
J'habite au septième, mais y a pas le ciel, ni la pompe à chaleur
Au bout d'un moment, si tu reste ici c'est purement pour économiser l'oseille
Je nous vois d'en haut parquer dans des cases, superposées dans ce chahut
Les mêmes produit dans les mêmes armoires, les même digeos dans les mêmes bahuts
Salon meublé par les objets encombrants déposés dans la rue
Je récupère, je rénove, je refais, d'ou ton impression de déjà vu
Chaque jour, son chiffre, chaque semaine son nombre, chaque mois sa somme
On ne rigole pas avec le travail, chacun sa branche, chacun sa pomme
Chaque soir, chaque rime, chaque seize que j'ponds, chaque track sa sonne
On ne rigole pas avec le rap man, chacun son art qui le passionne
Snooze, Snooze, Snooze
Merde, c'est déjà l'heure
Scuze, Scuze, Scuze, Scuze, Scuze, Scuze
J'ai du retard c'est le rush-hour
C'est pour le Flouze, Flouze, Flouze, Flouze, Flouze
Pour quoi d'autre crois-tu que je suis là ?
Snif', Snif', Snif', Snif', Snif', Snif'
Tu croyais que c'était pour toi ?
Courant d'air, les rideaux tremble, c'est leur bonté qu'est passé par là,
Les mythos pensent pouvoir me dompter, no comment ! Pour ceux qui m'aime pas c'est pareil
Essoufflé parce que je gère des sous, des affaires, alors que c'est la course au paraître
J'ai donné sans recevoir, maintenant je prend double assiette quand ils courent à la Placette
J'observe ma ville en silence, c'ui qui vend, c'ui qui prend, civil blanc, Skoda rose
Des trains de vie lancinants, tu sais pas ce que ressent ce mec qui mendie gentiment pour sa cause
Accident des cris stridents retentissent, celui qui gît en sang est seulement ado
Des pneus crissent en balle, embrouille pour du pneu à 800 balles, ça part en couille sur sa dose
J'en voix monter, j'en voix descendre, c'est le jeu de l'oie de janvier à décembre
Celui qui mène le jeu dicte les lois de puis une planque indécente
L'état assassine, c'est l'éternel recommencement d'une chanson triste
Le combat continue mais qu'est ce qu'on n'attend pour foutre le feu à ces immondices
J'enveloppe des rimes avec adresse au cas ou tu ne me reçois pas
Mes lignes s'emboîtent pour changer de sens, percutent le centre en le contournant
Je confectionne figure de style, rembobine si ça ne se voit pas
J'ai la réussite au bout du fil, elle veut l'Iban de mon compte courant