Toi que l'on a brisé
Toi, que l'on a brisé, sur un lit de torturesToi dont le corps n'est plus qu'une immense blessureJe veux être ton cri, je veux être ta voixPour les gens qui chez nous, ne s'en souviennent pasPour les gens qui chez nous ne s'en souviennent pas !A quoi bon, c'est vrai, raconter encoreLe génie qu'ils ont pour donner la mort ?A quoi bon, c'est vrai, réveiller l'horreurD'un corps mutilé jusqu'au bout du cœurSi ce n'est pour que le monde entierSache, enfin, ce qu'ils ont osé faireA tous ceux qui n'ont pas voulu taireLeur faim de liberté !Toi, que l'on a brisé, sur un lit de torturesToi dont le corps n'est plus qu'une immense blessureJe veux être ton cri, je veux être ta voixPour les gens qui chez nous, ne s'en souviennent pasPour les gens qui chez nous ne s'en souviennent pas !A quoi bon, c'est vrai, faire une chansonSur les enfants morts, à coups de bâtonsA quoi bon, c'est vrai, raconter commentOn les a tués devant leurs parents !Si ce n'est pour ne pas oublierQue la vie dans la main des barbaresN'est plus rien qu'un jouet dérisoireQui saigne et qui se tait !Toi, que l'on a brisé, sur un lit de torturesToi dont le corps n'est plus qu'une immense blessureJe veux être ton cri, je veux être ta voixPour les gens qui chez nous, ne s'en souviennent pasPour les gens qui chez nous ne s'en souviennent pas !