Miroir [Interlude]

Quand une âme sœur disparait
On perd un miroir qui réfléchit nos défauts
Rêves et cauchemars se confondent
Dans l'écho des forêts
Les abysses d'un cœur sont difficiles à forer
L'univers nous tourne autour
Comme un 45 tours
Qui s'consume en parlant d'amour
Et qui t'entoure la taille
Nos âmes s'détestent et puis s'tolèrent
Il n'y a qu'à voir l'éclipse solaire
Pour comprendre que les astres
Aussi se livrent bataille

J'promets qu'la prochaine fois
J'écouterais ma mère
Au lieu de sceller mes doutes dans
Une bouteille à la mer le diable
Vêtu d'un costume propre t'emmène
Dans les profondeurs abyssales le diable
Vêtu d'un costume propre t'emmène
Dans les profondeurs abyssales

J'entends des bruit's de mots
Des éclaboussures d'étoiles
Des demandes qui se répandent et
Des mondes qui se répondent
On met les voiles on navigue
Désespoir crié sur les toit's de la ville
Que des cœurs éparpillés que
L'on finit par piller
Là où l'on n'a pas pied
Dans nos rêves en papier
À deux pas de la vitre
Face au poids de l'avenir
Aucune politesse maladive quand le
Trépas nous invite
J'ai vu maman s'épanouir dans un rêve
Mais vu qu'c'n'était qu'un rêve j'ai
Vu ce moment s'évanouir
Encore une course à l'orgueil
Des histoires d'amour se comparent
Toutes à leurs deuils

J'ai promis de faire le bon choix
J'ai promis de ne pas m'tromper de foi
J'ai promis d'choisir mes batailles
Et d'faire en sorte que tous les
Miens se sentent de taille
Bien sûr qu'encore une fois
Bien sûr qu'encore une fois
Les minutes passent lent'ment la nuit
Bien sûr qu'encore une fois
Bien sûr qu'encore une fois
Je n'sais que faire face à l'ennui
Bien sûr qu'encore une fois
Bien sûr qu'encore une fois
Les minutes passent lent'ment la nuit
Je me demande que faire quand
Les regrets font taire
Nos souvenirs centenaires