Épilogue [Notes d'un piano]
Anne Coste, Jacinthe Madelin
Et si quelque fois passaient sur tes jours un voile de tristesse.
Et si quelques larmes coulaient sur tes joues pour une maladresse,
Et si quelques manques d’amour masquaient tous les beaux discours,
Ne m’oublie pas, à quelques notes de tes doigts,
Je serai là
J’entends tant de drames, je vois tant de larmes pleurer sur mon bois,
Des accords plaqués, des sons déchirés, mais tu verras,
Tu finiras par jouer des mélodies enjouées,
Ça j’en ai vu passer des tas sur mon clavier.
Je serai là
Ni sombres ivresses, ni mots ni caresses, juste un piano droit.
Un air qui nous berce, mieux qu’une promesse, juste toi et moi.
Une mélo qui s’envole, un violon qui console, je te propose en somme
Une danse sur ma clé de sol.
Je serai là
