Comme avant
Steph Baker Beatmaker
L'allemand Sixnueve
Oh viens, voir viens voir
Oh dis-moi gros (wesh)
Wallah, le rap c'tait pareil avant où?
J'sais pas, ils sont tous dev'nus bizarres maint'nant, gros
Quand j'y repense à l'époque
Y avait pas d'putes dans les clips
Ça rappait qu'avec les tripes
Ça lâchait c'qu'il y a dans le cœur
Ça donnait jamais son cul
Maint'nant j'vois que des suceurs
Ze3ma c'est bon, ils sont populaires
Et genre ils donnent même plus l'heure
Mais on s'en bat les couilles d'ta race
C'est pas ces gens qui khalass
Les sapes, les courses, le loyer
C'pas pour eux la vie d'voyous
C'pas pour eux la vie d'quartier
Parce qu'ils s'ferront niquer chez nous
Ils ont l'nez dans la CC
Puis s'imaginent un vécu
C'est quoi la cité pour eux
Tous les clichés sont nourris
Ils connaissent pas la douleur
Mais nous, nos cœurs sont pourris
Soir-ce, ça roule un pétard
Ça tasse avec la souris
J'remets mon seum à plus tard
J'm'endors avec le sourire
Et désormais moi, je n'me soucie plus d'eux
Parfois, je me vois très loin d'eux
J'vois dans leur regard qu'ils sont lâches, douteux
Mais au final, tout ça ce n'est qu'un jeu
Et désormais moi, je n'me soucie plus d'eux
Parfois, je me vois très loin d'eux
J'vois dans leur regard, qu'ils sont lâches, douteux
Mais au final, tout ça ce n'est qu'un jeu
Y a tous ces acteurs qui sourient quand ils sont devant
Mais qui voudraient le bénéfice de mes ventes
Et je n'ressens plus les frissons comme avant
Mais j'suis resté un vrai bonhomme comme avant
Perso moi, j'ai pas changé
Moi j'suis pas dev'nu bizarre
En show-case, à la cité
Moi j'ai toujours l'même visage
J'ai pas trahi mes amis
Toujours le même style d'habits
J'cotoie toujours les mêmes reufs
Qui pourront t'niquer ta vie
Moi j'représente tous les miens
Comme personne n'l'a jamais fait
Mon cœur, il bat très fort pour eux
Frérot j'en ferais l'AVC
C'est tout rouge dans ma rétine
Donc personne peut m'arrêter
Dans la fumée d'la résine
Mon cerveau peut s'appaiser
Ici, y a plus de bisous
Que des jeunes désabusés
Qui mattent des matchs de Zizou
Dans des vagos pleines d'buée
Tout l'monde veut prendre son billet
Pour s'en aller au d-ble
Ça vole des crosses, c'est comme les filles
Finissent souvent débridées
Et désormais moi, je n'me soucie plus d'eux
Parfois, je me vois très loin d'eux
J'vois dans leur regard qu'ils sont lâches, douteux
Mais au final, tout ça ce n'est qu'un jeu
Et désormais moi, je n'me soucie plus d'eux
Parfois, je me vois très loin d'eux
J'vois dans leur regard, qu'ils sont lâches, douteux
Mais au final, tout ça ce n'est qu'un jeu
Y a tous ces acteurs qui sourient quand ils sont devant
Mais qui voudraient le bénéfice de mes ventes
Et je n'ressens plus les frissons comme avant
Mais j'suis resté un vrai bonhomme comme avant
(Et désormais moi, je n'me soucie plus d'eux)
(Parfois, je me vois très loin d'eux)
(J'vois dans leur regard qu'ils sont lâches, douteux)
(Mais au final, tout ça ce n'est qu'un jeu)
(Et je n'ressens plus les frissons comme avant)
(Mais j'suis resté un vrai bonhomme comme avant, comme avant, comme avant)
(Mais j'suis resté un vrai bonhomme comme avant, comme avant, comme avant)