Defonce

Sur un flow hallucinant, faut qu’j’me lance, sinon c’est lancinant
L’silence est là, j’suis las, c’est lent, c’est long, c’est lancinant
Des sentiments, du r’ssentiment, j’l’ai senti moi, pendant 6 mois
Comme une putain d’semence, comme une putain d’semonce en ciment
Flow hallucinant, faut qu’j’me lance, sinon c’est lancinant
L’silence est là, j’suis las, c’est lent, c’est long, c’est lancinant
Des sentiments, du r’ssentiment, j’l’ai senti moi, pendant 6 mois
Comme une putain d’semence, comme une putain d’semonce en ciment
Esprit décalé, dans une tête décollée, fumant des kilos
Avec une grosse bande d’enculés, des kilos d’aya collant
Dans le collège, et des collages à droite, avant le décollage
A gauche et des tulipes et des moustaches et des tulipes
Fracassé, fracassant, complèt’ment H.S, souvent démonté
Pendant la montée, à cause du matos, mâchant du machtok
La mâchoire bloquée, faisant des black out
Gonflé à bloc en débloquant comme dans un blockhaus
Fumant des cônes, vive la déconne, l’esprit buté
Liquidant mes neurones dans l’acide liquide et l’Subutex
Dans les journals y disent : on est des animals
Parcqu’on traîne dans les halls et qu’on va à Châtelet les Halles
Dans un sale état, noyé au fond l’étang
Comme un nénuphar dans un putain d’étau
Piqué par les taons et les pustules pullulent
Pas de libellule, ça hulule, près du croissant de lune
J’étais le sorcier, devant son sort scié, errant tel un
Sourcier mais sans sourciller, des pensées piquantes
Comme du chardon, noires comme du charbon
Noyé dans mon chagrin comme dans un chaudron
Sur un flow hallucinant, faut qu’j’me lance, sinon c’est lancinant
L’silence est là, j’suis las, c’est lent, c’est long, c’est lancinant
Des sentiments, du r’ssentiment, j’l’ai senti moi, pendant 6 mois
Comme une putain d’semence, comme une putain d’semonce en ciment
Flow hallucinant, faut qu’j’me lance, sinon c’est lancinant
L’silence est là, j’suis las, c’est lent, c’est long, c’est lancinant
Des sentiments, du r’ssentiment, j’l’ai senti moi, pendant 6 mois
Comme une putain d’semence, comme une putain d’semonce en ciment
Transpirant ma transparence, sans espérance, tel un esprit rance
J’étais dans l’errance ou dans les ronces, m’enfonçant dans la défonce
Transpercé par le passé, trop dépassé, par des pensées
Me séparant de mes parents
Prenant d’la tise et des taz, faisant des touzes avec des tasses
Buvant des shoots et des shots, en chantant sur des chattes
Fumant d’la coco, avec des p’tits cons, en bas du bloc
Ou dans un cocon, comme une chenille en guenilles
Bâton d’encens, soirée dansante, oreilles colées, gros sons d’enceintes
Rythme cadencé, ambiance condensée, on ne pense qu’à danser
Et ça fait Boum Boum, et ça fait Bam Bam, sur le son des basses
On s’défonce, un verre de sky, une bimbo
T’as pas un peu d’alcool là, faudrait qu’tu me fasses un collage
Un verre de Vodka Cola, Doubrajnikow pour le décollage
D’là coco au kilo, un verre d’whisky, j’dégueule
Même les putes j’les fais cocu, dans les soirées David Guetta
Sur un flow hallucinant, faut qu’j’me lance, sinon c’est lancinant
L’silence est là, j’suis las, c’est lent, c’est long, c’est lancinant
Des sentiments, du r’ssentiment, j’l’ai senti moi, pendant 6 mois
Comme une putain d’semence, comme une putain d’semonce en ciment
Flow hallucinant, faut qu’j’me lance, sinon c’est lancinant
L’silence est là, j’suis las, c’est lent, c’est long, c’est lancinant
Des sentiments, du r’ssentiment, j’l’ai senti moi, pendant 6 mois
Comme une putain d’semence, comme une putain d’semonce en ciment
La vie c’est cool, mais l’monde s’écroule, lorsque l’alcool s’écoule
T’as des séquelles et tu sais qu’elles s’éclatent comme ces 5 lattes
D’herbe chimique, dans la clinique, tu roules des joints coniques
T’es laconique, comme la vie t’es alcoolique, c’est là qu’on nique
Tous nos centimes dans un système et sur ce thème
On est des centaines à en écrire des tonnes, si t’aime
J’t’écris la deuxième tome, on claqu’ra tous notre thune sur le bitume
De Paris à Béthune, c’est la biture, la même bouture, le même Botox
Les mêmes gros tox, chômant dans leur chaumière, avec leurs chimères
De psychopathe, les psychotropes activent leur psychotage
De façon chaotique, s’pètent la carotide
Et quand les carreaux tiltent, se carottent
J’ai mordu à l’ham’çon et mon âme saigne de son omniscience
Comment faire omission de ces souv’nirs qui m’assomment
Jusque dans mes sommes, j’ai trop l’sum en somme
Dois j’quitter la scène ou faut-il que j’assume
Sur un flow hallucinant, faut qu’j’me lance, sinon c’est lancinant
L’silence est là, j’suis las, c’est lent, c’est long, c’est lancinant
Des sentiments, du r’ssentiment, j’l’ai senti moi, pendant 6 mois
Comme une putain d’semence, comme une putain d’semonce en ciment
Flow hallucinant, faut qu’j’me lance, sinon c’est lancinant
L’silence est là, j’suis las, c’est lent, c’est long, c’est lancinant
Des sentiments, du r’ssentiment, j’l’ai senti moi, pendant 6 mois
Comme une putain d’semence, comme une putain d’semonce en ciment