Brûles
Plus rien de beau, plus rien n’est vrai.
C'est toujours trop et jamais assez.
Je mise sur la chance glock sous l’oreiller.
Et plus j'avance, plus j'suis dépassée.
L'âge me gagne, la jeunesse me quitte, la mémoire me reste et la violence m'excite.
En perte de vitesse, le pied au plancher,
Sous leurs airs les grandes bourgeoises sont dépravées.
J’crame une dernière clope,
J’admire le paysage.
La beauté du mirage,
L’ampleur du virage,
Finir en cavale croire que t’esquive les balles,
Nos désirs sont désordres,
Sans aucun états d'âmes.
On ne fait que songer à nos rêves,
Bien que tout brûle, bien que tout crève.
Rien ne se perd ,rien ne se crée,
Du haut de la montagne sacrée.
On ne fait que songer à nos rêves,
Bien que tout brûle, bien que tout crève.
Ni adam ni Ève, rien de secret,
Du haut de la montagne sacrée.
Tout brûle…
Tout crève…
Tout brûle, tout crève…
On va tousser tousser,
Quand on ne pourra plus respirer.
C’est pas la kush de Rimka’,
Ni celle d’l’épice du quartier.
En bas de la page nota bene,
En sa compagnie je suis bénit,
Mais l’amour n’est qu’un passager, (et)
Pas dans le bon train pour me sauver.
Annihilation, Règlement de compte, L’heure à sonner.
Jeunesse, passions, Je deviens artiste et névrosée.
Le pire dans le pire, c'est l'attente du pire,
Sur nos ruines, j'contruis un empire
Où tous ces vampires sont éliminés
Pieux dans le cœur, l'or à nos pieds…
On ne fait que songer à nos rêves,
Bien que tout brûle, bien que tout crève.
Encore une génération sacrifiée,
Du-haut de la montagne sacrée.
On ne fait que songer à nos rêves,
Bien que tout brûle, bien que tout crève.
Crois-tu que les dés sont truqués,
Que tout est déjà paramétré,
Tout brûle
Tout crève
Tout brûle
Tout crève