Prévert, Kosma, Paris
Y a des clodos qui chantent et des rats qui jamais ne valsent
Des habitudes de soulards qui roulent sur le quai d'en face
Il y a des envies de silence et des besoins d'ailleurs
Il y a à Paris du béton pour porter les cœurs
Un million de Prévert, un million de Kosma
Un million de chansons ne suffiront pas
Il y a des métros qui craquent sur des corps invisibles
Des minutes de retard qui coulent encore dans le vide
Il y a des envies d'en finir et d'en finir encore
Il y a à Paris, des wagons pour casser les morts
Un million de Prévert, un million de Kosma
Un million de chansons ne suffiront pas
Il y a des yeux qui glissent sur les rails dénudés
Quelques feuilles mortes que j'ai tant rêvé d'imiter
Déchiré sous le quai comme un rat qui jamais ne valse
J'aurais voulu sourire, te rejoindre sur le quai d'en face
Un million de Prévert, un million de Kosma
Un million de chansons ne suffiront pas
Un million de Prévert, un million de Kosma
Un million de chansons ne m’attendront pas