Lalala
Je me rappelle très bien de ce petit gosse naïf
Lunettes rondes et attitude passive
Voulant faire de grandes choses mais sans savoir vraiment
Ce que l'avenir serait quand il deviendrait grand
Jeter des cailloux, c'était déjà l'extase
Tout c'qu'on pouvait lui promettre allait sûrement être naze
cu jour le jour comme la plupart de ceux
Qui apprécient chaque seconde mais sans savoir ce que
La seconde d'après pourra lui réserver
Il ne compte plus les instants, il veut les préserver
Il voudrait figer le temps, diriger le vent
Ou, encore moins évident, tenter de piger les gens
cu fond de lui, il y a cette voix qui voudrait péter les scores
S'endormir à la belle étoile sans devoir baisser les stores
Mais peu importe s'il y en a peu qui l'estiment
L'important, c'est d'faire parti de ceux qui respirent
Ben ouais...
Lalalalaa, lalalalala
Lalalalaa, lalalalala
Et, dans sa tête, ça fait des
Et, dans sa tête, ça fait des
Et, dans sa tête, ça fait des
Et, dans sa tête, ça fait des
Tu serais amusé de voir celui qu'il est devenu
Toujours le même visage en un p'tit peu plus velu
Et, quand il parle, y'a plus de graves qu'avant
Les rencontres et la capitale ont modifié son accent
Une quantité similaire d'inconnus pour le futur
S'est-il demandé s'il a déjà parcouru le plus dur ?
Nan, il avance, ouais, j'crois bien qu'il est né pour ça
Si on l'accuse de rêver, j'le vois bien plaider coupable
Il a pas changé tant qu'ça, nan, la même appétence
Même si, des années, il en a quasiment vu passer trente
Toujours la même allégeance à la musique, à l'errance
Ça rentre en résonance dans sa p'tite vie alléchante, allez chante
Lalalalaa, lalalalala
Lalalalaa, lalalalala
Et, dans sa tête, ça fait des
Et, dans sa tête, ça fait des
Et, dans sa tête, ça fait des
Et, dans sa tête, ça fait des