La fausse morte
Humblement, tendrement, sur le tombeau charmant
Sur l'insensible monument
Que d’ombres, d'abandons, et d'amour prodiguée
Forme ta grâce fatiguée
Je meurs, je meurs sur toi, je tombe et je m’abats
Mais à peine abattu sur le sépulcre bas
Dont la close étendue aux cendres me convie
Cette morte apparente, en qui revient la vie
Frémit, rouvre les yeux, m'illumine et me mord
Et m'arrache toujours une nouvelle mort
Plus précieuse que la vie