La Réincarnation c'est l'avenir
La réincarnation, c'est l'avenir
Faut bien tabler sur quelque chose
Alors pourquoi ne pas s'interroger sur le devenir
Après un code barre dans un supermarché
Les gens mangeront du plastique
Avec des dents en or
Les bijoutiers, les dentistes
Et les crocs-morts seront devenus des amis
L'asile fera feu des marchands de cadavres, marketing nécrofages
Rien à faire dans les sit-coms
Rien à foutre des nouveaux albums
Pas besoin de mélodie pour changer de look aujourd'hui
Pas besoin de promesse pour être en reste
Pas besoin d'idéal pour se faire mal
Pas besoin de prière pour être à terre
La réincarnation, c'est l'avenir
Bien-sûr nous pourrions tous partir la tête dans les draps
Laissant le temps nous refaire le portrait
Après avoir menti de bout en bout
Tout négocier
Pas besoin de mélodie pour changer de look aujourd'hui
Pas besoin de promesse pour être en reste
Pas besoin d'idéal pour se faire mal
Pas besoin de prière pour être à terre
Voilà pourquoi j'avoue choper l'aorte comme si buter la vie
Aussi entre l'ennui et la douleur, y ma carte de chômeur
J'ai le numéro, sur les plaques donneurs
Je vends mes instinct procréateurs à la banque du sperme
Le sens des problèmes, les chirurgiens se plaignent
Le ministère de la santé déclare forfait
La race humaine est menacée
J'apporte ma souffrance dans le fond d'une chaussette
Y a ceux qui aiment le football et se qui se shootent au basket
Ça promet pour la suite
Espérons que les publicités sofistes arriveront à nous faire croire
Que le génocide culturel par la consommation de masse
Il suffirait de bien se cramponner à une étoile
Ou bien tant pis laisser pisser
S'avouer vaincu d'avance même si d'avance rien est joué
Arriverons à nous faire croire
Qu'avec chacun sa vente
Chacun sa rente
Chacun son produit
Chacun son alibi
Chacun sa formule
Et chacun sans scrupule
Nous vivons mieux
Qu'avec chacun son art
Chacun sa part de marché
Chacun son foutre
Autant que de s'injurater
Je dis, chacun sa peur
Chacun son heure
Chacun son cours
Chacun son tour
Chacun ses tords
Chacun son bord
Chacun sa mer de bord
Nous mourons mieux
Et c'est tant mieux