Une femme qui s'en va
Une femme qui s'en va
Ça ne revient jamais
Ça se retourne à peine
Et puis ça disparaît
L'amour devient alors
Comme un couteau planté
Plus rien ne peut guérir
Un cœur assassiné
Une femme qui s'en va
Ça ne revient jamais
Peu importe qu'on pleure
Sur les années passées
Les larmes ne sont plus
Qu'un torrent d'eau salée
Qu'une source inutile
Où l'on va se noyer
Ça souffre doucement
Toute une éternité
Puis un jour ça entend
Chanter la liberté
Ça court au-devant d'elle
Tout comme un évadé
Comme un évadé
Une femme qui s'en va
Ça ne revient jamais
Et la mélancolie vient
Alors s'installer
Comme une pierre tombale
Sur une vie brisée
Comme un jardin de ronces
Sur un cœur barbelé
Ça souffre doucement
Toute une éternité
Puis un jour ça entend
Chanter la liberté
Ça court au-devant d'elle
Tout comme un évadé
Comme un évadé
Une femme qui s'en va
Ça ne revient jamais
Jusqu'à la fin du monde
Pourtant je t'attendrai