Le cimetière des rêves
""C’est quelque chose au fond de soi
Qui nous ressemble et ne change pas
Comme un champ tout barbelé, des soleils enchaînés
On arrive un jour trop tard y’a rien qui le signale Que le poids et le trop-plein
De tous ces trucs tellement banals
À force d’avancer quoi qu’il en coûte Pour se mettre à l’abri
À force de tout laisser sur sa route C’est la vie qu’on oublie
À force d’avancer et coûte que coûte Pour chercher un abri
À force de tout laisser sur sa route C’est sa vie qu’on renie
Y’a des pierres que le vent soulève Des regrets que l’on achève
On trouve la vie trop brève
Dans le cimetière des rêves (bis)
On regarde tout autour se disant que c’est trop tôt Qu’on n’a pas tout fait le tour c’est un champ
de coquelicots
Ils sont là, dans leur sommeil plus rien ne f’ra Qu’ils se réveillent
Ni nos révoltes ni nos espoirs ni nos pardons
si dérisoires
À force d’aller de doute en doute pour devancer la vie À force de ne rien trouver sur sa route
C’est sa vie, qu’on renie
Quand il n’y a plus de route et plus rien devant Quand il n’y a plus de doute qu’il ne reste plus
de temps
Y’a les pierres que le vent soulève Des regrets que l’on achève
On trouve la vie trop brève
Dans le cimetière des rêves (bis)""