On ne fête plus jamais Pâques
On ne fête plus jamais Pâques
Plus les anniversaires
On ne manque pas de tact
Mais l’on préfère se taire
On se regarde à peine
On évite les vacances
De mesurer sa peine
De toucher son alliance
Il faudra bien partir un jour se dire adieu
Et quitter le navire sans baisser les yeux
Nous sommes arrivés là épuisés par l’effort
Au port en brasse coulée secoués de remords
Au port en brasse coulée secoués de remords
On s’était dit chacun chez soi
Sans jamais l’un chez l’autre
Mais l’on a fait n’importe quoi sans foi ni loi
On ne se touchait plus même pas du bout des doigts
Ça m’aurait plu je crois une toute dernière fois
De baisers insouciants
Celle qui me plaisait tant
Mais le temps repasse les rêves à la casse
J’allais hurler dehors
On nageait en colère
J’avais perdu le nord
Je ne touchais plus terre
Puis il y a eu l’hiver
Qui ne terminait pas
Un hiver en enfer
Les brûlures du froid
Puis il y a eu l’été
Qui fut le tout dernier
On s’était dit chacun chez soi
Sans jamais l’un chez l’autre
Mais l’on a fait n’importe quoi sans foi ni loi
On s’était dit chacun chez soi
Sans jamais l’un chez l’autre
Mais l’on a fait n’importe quoi sans foi ni loi
On s’était dit chacun chez soi
Sans jamais l’un chez l’autre
Mais l’on a fait n’importe quoi sans foi ni loi
On s’était dit chacun chez soi
Sans jamais l’un chez l’autre
Non jamais l’autre