Toucher ce vide béant attise ma fascination
Le sourire béat,
Tu flânes la jupe au vent,
Les oscillations de tes courbes ont pris du temps.
Mais attends tu sais,
La roue tourne un jour ou l'autre,
On parlera de toi comme d'un boudin et rien d'autre.
Un tas vicié de cérébré,
Incapable,
Bonne pour l'étable.
Cheveux au vent,
Insouciante et sans regard
On t'a levé au firmament des faire-valoir.
Toujours encline à revoir les finitions,
Toucher ce vide béant attise ma fascination.
Patibulaire,
J'en ai que faire,
Je passe à table les jours de râble.
Envoutée,
Persuadée,
Que le verni te protège,
Que l'amnésie,
Ça allège.
Alors quand s'arrête le cortège
Alors quand s'arrête ce manège,
C'est toute ta vie qui a fondu comme neige,
C'est toute ta vie qui a volé en l'air.