Plisse les yeux jusqu'au sang
Luttant contre la nausée qui te gagne,
tu fais les cent pas, les yeux clos.
Plisse les yeux jusqu’au sang, sans un mot.
Interminable marche arrière
en basculant dans cette eau agitée,
Souffle, souffle, pour t’assurer de ne plus jamais, ô jamais, remonter.
Sa chair est violée.
Sa chevelure châtaine
flottant au-dessus d’elle,
elle déchire de ses ongles enragés son visage tuméfié.
Pesant, ombrageux et laid,
il t’offre ses bras forts comme étaux
Ses mains te révulsent et stupéfient jusque tes os
Pesant ombrageux et laid
il t’offre ses bras forts comme étaux.
Ses mains te révulsent mais tiennent
Ses mains te révulsent et broient tes os
Interminable marche arrière
en basculant dans cette eau agitée,
Souffle, souffle, pour t’assurer de ne plus jamais, ô jamais, remonter.
Luttant contre la nausée qui te gagne,
tu fais les cent pas, les yeux clos.
Plisse les yeux jusqu’au sang, sans un mot.