MOI CHARLES BAUDELAIRE
La femme Sand est sans grâce et sans délicatesse
Ce n’est qu'une latrine au talent malhabile
Elle est comme possédée ce n’est qu’une diablesse
Le diable utilise bien souvent des imbéciles
Elle est bête elle est lourde, en plus elle est bavarde
Elle devient la honte des hommes qui la regardent
Elle a dit qu’il ne faut jamais croire à l’enfer
M’est avis que cela arrange bien ses affaires
Moi, Charles Baudelaire
Je la trouve vulgaire
Je dirais même scolaire
Et par trop terre à terre
Moi, Charles Baudelaire
Ne peux me satisfaire
De cette prose sommaire
Et de rimes similaires
Je vante le beau bizarre
Trouve ses livres bavards
Et cette femme barbare
Me fout bien le cafard
Elle croit faire la leçon aux pauvres et aux chrétiens
Elle aime les ouvriers et fume des cigarettes
Si je la rencontrais un jour sur mon chemin
Moi je lui jetterais un bénitier à la tête
Elle pense comme une concierge, une fille entretenue
Comment des hommes ont ils pu s’amouracher d’elle
Il faut croire que ce siècle est bel et bien perdu
Si les hommes s’abaissent à une telle échelle
REFRAIN
Elle se mêle de morale et elle se croit artiste
Mais elle n’a que le fameux style des bourgeois
Elle est pour le bon dieu tranquille des moralistes
Son jugement ne vaut pas celui d’une fille de joie