Touareg

Lassé de tout, pas bien dans mes baskets
Je tiens plus le coup, des problèmes dans la tête
Envie de tout, casser dans l’appartement
Pas bien dans mon assiette bien sûr qu’je te mens, j’te raconte des salades mais l’moral est en pleine dégringolade
Plus trop d’camarades, j’me plais dans le silence
J’me fais tout petit parce que ma peine est immense
J’fais plus dans les faux semblants c’est c’qui m’a semblé
Car tous leurs coups bas en vain ont fini par me saouler
Ils te souhaitent le contraire mais trinquent à ta santé et ça me rend malade
J’poursuis mes rêves pendant l’jour et mes démons m’poursuivent jusqu’à l’aube
Complotent pour m’voir couler mais j’fais de mon mieux pour que ça tombe à l’eau c’est pas d’bol
Chui pas dans ma tasse de thé
Personne le saura vu que moi j’me tais
Certains trucs me désolent, j’constate la folie des hommes
Qu’adviendra-t-il de nous ?
J’vois le ciel se déchire les étoiles s’entrechoquent dans le silence
Peu importe l’intempérie jusqu’à c’que je périsse même face à vents et marées il ne faut pas qu’je fléchisse
Alors tous les soirs c’est ainsi qu’je réfléchis

Leurs discussions m’ennuient j’me chier dans leurs soirées
Minuit passé je m’égare dans la ville
Ressentiment masqué un peu comme un touareg
Bourré pété je repense à la veille
Connu des hauts, des bas (wo-o-ow)
Mais surtout des bas
En vrai là chui à bout (wo-o-ow)
Mais j’reste debout

Des-des textes à deux balles j’rap c’qui m’passe par la tête
Dans ma tête c’est la fête on me fait pas de cadeau
Je n’suis plus la cadence
Mais j’peux pas jacter comme une balance, ils doivent rien savoir
Visage froid, inexpressif sans saveur
J’ai la tête ailleurs
Lâché de toute part tout comme un tirailleur
Chui ni des votre ni des notre ni des leur
Mais ma vie suit son cours à l’instar de la Loire
Solo dans mon del je m’isole du monde quand je vois qu’tout va mal
Une bête immonde dans ma tête qui contrôle mes pensées
Y a pas de passoire, je sais qu’je prendrai cher ce soir
On m’reproche que chui trop froid que je m’ouvre pas
Mais chez nous c’est comme ça les garçons pleurent pas
Il y a tellement bien pire en ce bas monde
C’est ce que j’me dis évidemment
Et pourtant tous les soirs c’est ainsi qu’je réfléchis